Nos revendications

Mardi 1er octobre 2024

Toutes et tous en grève et dans les manifestations unitaires !

Après la nomination de Michel Barnier à Matignon, en dépit du résultat des élections législatives…
Quelles conséquences pour nos traitements, nos services publics et nos conditions de travail ?
NON à une austérité généralisée qui abime les lois de finances 2025 !
OUI à l’abrogation de la réforme Macron des retraites !
OUI à l’augmentation généralisée des salaires et des pensions !

La nomination par le président de la République de Michel Barnier à Matignon montre bien à quel point Emmanuel Macron s’accroche à ses politiques depuis qu’il est élu, y compris contre l’opinion majoritaire des salarié.es (on a pu le constater durant la mobilisation contre son projet de réforme des retraites en 2023) ou même contre le résultat des élections citoyennes (législatives, européenne…).
Pire, cette nomination nous laisse entrevoir l’aggravation d’une politique d’austérité qui a déjà pour conséquence une dégradation de nos services publics, de nos conditions de travail ainsi que les pertes de pouvoir d’achat que nous subissons depuis des décennies, effet combiné d’un quasi gel de nos traitements et d’une inflation importante.
Pourtant, les dernières élections législatives ont été marquées par un fort rejet de ces politiques qui cachent bien mal en vérité les nombreux cadeaux – fiscaux notamment – faits aux plus riches des ménages ainsi qu’aux grandes entreprises sans aucune contrepartie et pour le plus grand bonheur de leurs actionnaires,
Serrage de ceinture pour les un.es, cadeaux en millions voire milliards d’euros pour les autres, les politiques menées sont telles qu’elles provoquent une smicardisation rampante des rémunérations des salarié.es d’un côté – du privé comme du public – et l’enrichissement spectaculaire des plus riches de l’autre. Et creusent par ailleurs un déficit public dont l’existence est honteusement utilisée par les partisan.es d’une cure d’austérité renforcée promise pour 2025…
Jusqu’à quand, Emmanuel Macron, président des riches, pourra-t-il s’opposer aux politiques visant à redistribuer plus équitablement les richesses produites pour financer la satisfaction globale des besoins sociaux ? Jusqu’à quand continuera-t-il à imposer des politiques destructrices de nos droits sociaux les plus élémentaires ?

Ne (les) laissons pas faire !
Le Mardi 1er octobre 2024, dans l’unité syndicale
MOBILISONS-NOUS pour imposer nos revendications !

  • Une réforme fiscale ambitieuse qui privilégie les impôts directs (sur le revenu, le patrimoine, les bénéfices des sociétés), en renforce la progressivité et qui permette de financer des politiques publiques au service des besoins sociaux et du renforcement des services publics ;
  • Une augmentation générale des salaires par l’augmentation significative de la valeur du point d’indice pour rattraper notamment les pertes subies ces dernières années ;
  • L’indexation des traitements et des pensions sur l’inflation ;
  • Le contrôle des prix sur les produits de première nécessité ;
  • L’intégration des montants indemnitaires revalorisés dans les grilles indiciaires ;
  • La revalorisation des grilles indiciaires des emplois pour toutes nos filières ; RAS-LE-BOL de la smicardisation rampante de nos grilles de carrières !
  • La requalification massive des emplois de C en B, de B en A et la promotion concomitante des agent·es concerné·es par le décalage emploi occupé/ missions exercées ;
  • La mise en place de grilles de rémunérations nationales pour les personnels contractuel·les et un nouveau plan de titularisation ;
  • L’abrogation de la réforme des retraites ; pour le départ à la retraite à 60 ans à taux plein.

Grève interprofessionnelle et manifestations unitaires
Ce mardi 1er octobre 2024 !

Manifestation du 7 septembre 2024, Paris

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Cet article est la rubrique 4 sur 12 du Convergences Numéro 299 — Septembre 2024