Sortons au plus vite de ce cauchemar budgétaire !

Depuis l’arrivée du nouveau Premier ministre Lecornu et la présentation de ses sombres projets de budget 2026, la situation est des plus chaotique. Ce qui est voté un jour est contredit le lendemain et il n’existe pas de base majoritaire à l’Assemblée nationale pour les mauvais coups budgétaires du Président Macron.

Le SNASUB-FSU rejette les budgets d’austérité et donc les projets de budgets Lecornu, qui reprennent peu ou prou les projets Barnier et Bayrou. Nous avons besoin d’une autre perspective qui ouvre des horizons positifs et non régressifs en matière de hausse de salaires ou de moyens accordés aux services publics et à leurs personnels.

Il faut donc tourner le dos aux logiques libérales actuellement à l’œuvre, qui enfoncent toujours plus le pays dans le marasme. Il faut rompre avec la logique des marchés financiers qui mettent le pays à bas et qui lorgnent, notamment, sur les masses financières consacrées aux dépenses de retraites. Et tout cela, au nom d’une économie tout entière tournée vers la rentabilité maximale de leurs capitaux, au détriment des besoins sociaux…

Nous avons l’habitude de le dire et comment pourrait-il en être autrement : il n’y a que par le rapport de forces découlant des mobilisations sociales que nous aurons ce que nous demandons. C’est pour cela que nous avons soutenu et appelé à toutes les initiatives de mobilisation et de grève depuis la rentrée scolaire et universitaire de septembre.

En cette période difficile que nous traversons, chacun va essayer de trouver le réconfort naturel auprès des siens, de tenir à bonne distance les angoisses du quotidien pour se préserver et continuer son chemin de vie. Décembre est particulièrement le mois censé rapprocher les uns et les autres avec les fêtes de fin d’année.

Aussi, le SNASUB-FSU souhaite à chacune et chacun de profiter au maximum de ces moments amicaux et familiaux ; qu’ils vous soient les plus agréables possibles !

L’action syndicale continuera, inlassablement, pour que 2026 nous soit plus favorable que 2025, pour nos salaires, carrières et emplois. Et pour nos conditions de travail et de vie.