Dans les Pays de Loire, la région choisit de faire un budget d’austérité en frappant brutalement les plus fragiles et la ruralité. En effet, la semaine du 18 novembre, les premiers à être informé, bien avant le vote du budget (prévu le 19 décembre) qu’iels allaient perdre 73 % du budget normalement alloué, c’est le secteur de la culture, mais, petit à petit, nous apprenons qu’ils ne seront pas les seuls, le fonds prévu pour l’égalité femmes-hommes disparaît ! Ce n’est pourtant déjà pas un budget énorme, mais il permet aux associations d’effectuer leur travail (d’information, de suivi et de conseils). Certaines vont devoir renoncer à s’étendre dans des zones plus rurales, tandis que d’autres vont devoir faire moins de permanences. Par exemple, SOS inceste perd la moitié de son financement. Ce dernier permettait à un bus de se déplacer de commune en commune, avec un psychologue à bord, afin de rencontrer les victimes. Le président du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles s’alarme des conséquences que cela entraînerait dans les campagnes, où les gens sont déjà complètement isolés.

La région Pays de Loire est présidée par une femme, Christelle Morençais (Horizons), Bruno Retailleau lui ayant laissé son poste (il avait préféré à l’époque le Sénat, avant de se voir proposer le ministère de l’Intérieur), son second est le maire de La Baule, Franck Louvrier (qui curieusement sauve la plupart des financements de la région pour sa ville…). Le sport, toute la vie associative, le livre, l’écologie, partout, le budget baisse entre 70 et 100 %, une centaine d’emplois à la région vont disparaître, 15 000 personnes risquent de perdre leur emploi ! Par contre, la région continue a financer l’école privée, l’abbaye de Fontrevaud, les 24 h du Mans, le jump de la Baule ! Ces choix budgétaires sont très clairs et très marqués politiquement. Il ne s’agit pas d’un budget raisonnable mais d’un budget d’austérité. Et surtout, c’est un budget qui s’attaque aux plus vulnérables.